Vandalisme choquant : Deux églises attaquées en Seine-Saint-Denis, des fidèles en émoi !
- Mireille Bleivas
- 17 août
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 17 août
Un homme armé d’un couteau a vandalisé deux églises à Pantin et à La Courneuve, en Seine-Saint-Denis, ce samedi 16 août 2025, avant d’être interpellé par la Brigade anticriminalité (BAC) au milieu de fidèles effrayés. Ce geste, qualifié de profanation, a provoqué des dégâts matériels importants ainsi qu’un choc chez les paroissiens présents
Déroulement des faits
Le matin, le suspect a d’abord vandalisé l’église Sainte-Marthe des Quatre-Chemins à Pantin. La police, alertée, a lancé une recherche active dans la ville à partir d’une description précise du suspect : un homme « de type africain », pieds nus, portant une casquette jaune
Dans l’après-midi, des agents de la BAC ont reçu des informations signalant que le même individu s’en prenait à l’église Saint-Yves de La Courneuve, perturbant la préparation de la messe et détruisant des objets religieux. Sur place, les policiers ont trouvé des fidèles choqués sur le parvis et à l’intérieur, ils ont surpris l’homme en train de briser des tableaux, renverser des bougeoirs, retourner des bancs, et jeter de l’eau bénite au sol.
Face aux policiers, le suspect est resté menaçant en brandissant un couteau suisse et en proférant des menaces de mort avant de charger les agents. Après une intervention musclée renforcée par des renforts, il a été maîtrisé et placé en garde à vue
Les dégâts et l’impact sur la communauté
Les actes de vandalisme ont provoqué la casse d’une statue, de tableaux, la détérioration de bancs et la profanation symbolique de lieux sacrés par la dispersion de flyers et l’eau bénite répandue au sol. Les témoins et paroissiens présents se sont dits choqués et apeurés, particulièrement en raison du comportement violent et imprévisible de l’individu
Aucun blessé n’a été signalé lors de ces incidents, mais l’impact psychologique est fort dans ces communautés religieuses, pour qui ces lieux représentent une part essentielle de leur foi et de leur vie collective. La volonté apparente de l’auteur de s’attaquer à la religion chrétienne — désignée par lui-même comme « les mécréants » dans certains témoignages — interpelle sur la montée possible d’actes ciblés contre des symboles religieux, générant un climat d’insécurité et d’intolérance
Suites judiciaires et enquêtes en cours
L’auteur des faits, dont le profil soulève des questions sur d’éventuels troubles psychiatriques, a été placé en garde à vue. Une enquête a été ouverte pour "profanation de lieux de culte" et "menaces de mort". Les investigations sont en cours pour déterminer précisément les motivations de ce passage à l’acte et évaluer s’il s’agit d’un acte isolé ou d’une part d’un phénomène plus large. La police a confirmé l’importance de traiter avec attention la dimension psychologique du suspect
Contexte plus large
Ces événements s’inscrivent dans un contexte où des agressions et profanations contre des églises ou lieux chrétiens sont parfois médiatisées en France, suscitant débats sur la liberté de culte, la laïcité, et la sécurité dans les espaces religieux. Ils alimentent des inquiétudes au sein des fidèles quant à la protection des lieux de culte face à des actes de plus en plus violents, parfois qualifiés d’attaques contre la religion chrétienne elle-même. Cette affaire souligne ainsi la nécessité d’un encadrement sécuritaire renforcé et d’un dialogue social pour prévenir ces dégradations et favoriser le respect des croyances
Cette attaque violente envers deux églises de Seine-Saint-Denis, perpétrée par un individu armé d’un couteau et qualifié de « mécréants » dans certains propos, illustre la complexité des questions liées à la protection des lieux religieux et à la gestion des personnes en souffrance psychique, dans un climat social parfois tendu autour des symboles religieux

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