Le MEDEF en roue libre : Un affront aux droits des salariés !
- Mireille Bleivas
- 19 juil.
- 2 min de lecture
Dans un coup de théâtre qui mérite débat, le MEDEF, l'organisation patronale française, a proposé de réduire ou supprimer les indemnités journalières des salariés en arrêt maladie pour grippe s'ils ne sont pas vaccinés. Une idée aussi scandaleuse qu'inacceptable, qui soulève des questions cruciales sur les droits fondamentaux des travailleurs.
Imposer des pénalités ? Une atteinte inacceptable à la liberté !
En France, la vaccination contre la grippe est un choix personnel, avec un taux de couverture à 47,7 % pour la saison 2023-2024. Le MEDEF s'immisce donc dans la vie privée des salariés, piétinant leur droit de décider ce qu'ils veulent pour leur santé. Tous les avis médicaux en matière de vaccination devraient venir des professionnels de santé, et certainement pas d'organisations patronales qui ne se préoccupent que des profits.
Quelles compétences pour juger ?
Yves Laqueille, vice-président du MEDEF, a déclaré que la vaccination participe à la santé publique. Mais de quoi se mêle-t-il ? Qui lui donne le droit de juger des choix médicaux des salariés ? La santé publique ne doit jamais être soumise aux pressions d'une organisation dont l'expertise se limite à défendre les intérêts des entreprises.
Une proposition discriminatoire et illégale !
Proposer de moduler les indemnités en fonction du statut vaccinal est non seulement moralement inacceptable, mais également illégal. Le Code du travail protège les salariés contre toute sanction liée à un choix médical personnel. Le MEDEF semble vouloir imposer une culture discutable de la culpabilité et de la punition, ignorant les contributions des travailleurs à la sécurité sociale.
Une intrusion inacceptable dans la sphère médicale !
Le MEDEF affirme que sa mesure vise à réduire les coûts de l'Assurance maladie. Mais depuis quand une organisation patronale a-t-elle la légitimité d'imposer des politiques de santé publique ? La vaccination ne garantit pas l'absence de maladie, et la complexité des réponses immunitaires mérite un respect que le MEDEF semble ignorer.
Une pente glissante pour tous !
La logique du MEDEF ouvre la porte à des sanctions pour d'autres choix de vie jugés "irresponsables", menaçant la solidarité et l'égalité d'accès aux soins que notre système de sécurité sociale est censé incarner. Qui sera le prochain à être sanctionné pour ses choix personnels ?
Un appel à la résistance !
Ce projet, qui tente de transférer la responsabilité des déficits de la Sécurité sociale sur les travailleurs, ne doit pas passer inaperçu. Les salariés sont des contributeurs essentiels, et non des boucs émissaires dans une danse macabre entre le MEDEF et les véritables enjeux de notre système de santé.
Monsieur Laqueille a raté une occasion de se taire, et beaucoup s'en souviendront.
Vos avis nous intéressent : Que pensez-vous de cette proposition du MEDEF ? Comment peut-on protéger les droits des travailleurs dans un contexte économique si tendu ?
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